Joëlle, bénévole à Mandela, nous raconte un atelier socio-linguistique pas comme les autres.
"Mardi 18 février 2020 … Surprise, aujourd’hui y’a pas cours ! Sortie à l’ESAD, les C et D tous ensemble, oui !
Kesako l’ESAD ? Ecole supérieur d’art et de design. Alors allons-y ! Présentation. Atelier : des grandes tables blanches avec de la peinture directement étalée dessus, toutes sortes de gens qui passent des petits rouleaux sur du papier, une table avec des tas d’herbes et de feuilles fraîches, une table avec des livres d’art et de botanique et des tas de petites boîtes bien rangées avec des pinceaux, des bouts de carton, des épingles à linge et plus loin, dans l’autre pièce des amoncellements de tabourets, de chevalets avec des pancartes pour qu’on ne se trompe pas en rangeant. Bref il y a de l’ordre dans le désordre apparent. Ca y est, on a compris et c’est notre tour. On va peindre nous mêmes, créer des tableaux à partir des plantes, au pinceau, au rouleau, au grattoir. On ne croyait pas qu’on pourrait le faire. Et on l’a fait, avec joie et enthousiasme, on s’y est tous mis, on a tous trouvé notre place autour des tables, suffisait de demander pour qu’apparaisse le pinceau dont on avait justement besoin, la feuille qui nous manquait, le fil à tendre pour suspendre nos œuvres. Pas peu fiers ! Mardi bonne journée, c’est écrit au tableau en remerciements à celles et ceux qui nous ont accueillis et expliqué. Et en plus, on sait qu’il y a des chardons en Afghanistan et que le ceibo est la plante nationale d’Argentine. Je vous le dis, on ne perd jamais son temps à Mandela et on est contents. Joëlle "
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